Parti.

King Crimson - I talk to the wind (alt.mix) (In the court of the Crimson King, 1969 ; 2009).


Version qui apparait en bonus sur la réédition cet automne (son enfin excellent), avec des solos un peu plus longs que sur la version figurant sur l'album original.

... On ne compte pas.

King Crimson - Starless (Asbury Park, 28 juin 1974). Version studio sur Red (1974, août).

Do they know what I mean ?

King Crimson - Impro/Exiles (Pforzheim, 31 mars 1974).



Exiles figure originellement sur Larks' tongues in aspic, 1973.

Prendre le temps.

King Crimson - Matte Kudasai (Discipline, 1981).


Au tournant des années 80, Robert Fripp souhaite réengistrer de la musique, après s'être mis au service d'autres artistes. il a évolué, comme tout le monde. Il monte un nouveau groupe, compose, partage. Sa maison de disques lui impose l'utilisation du nom "King Crimson", le renvoyant à son passé, le titre de l'album sera celui du groupe qu'il souhaitait former.

Une chronique explicative (cliquez-moi).

21st century.

Crimson Jazz Trio - 21st century schizoid man (King Crimson Songbook volume 1, 2005).


Info sur CJ3 (cliquez-moi).

Bonus : version originale (King Crimson, In the court of the Crimson King, 1969).


Bonus 1 : le morceau interprété le 1er juillet 1974 à Central Park, dernier concert d'une tournée épuisante (premier morceau du concert alors qu'il était joué uniquement en rappel, pied de nez alors que Fripp a déjà sans doute décidé de mettre fin au groupe ?). Son moyen, c'est un bootleg officialisé, enregistrement par un spectateur.

Grâce.

King Crimson - Trio (Starless and bible black, 1974).


Impro lors de laquelle le batteur n'intervint pas, d'où le titre du morceau.

Peace.

King Crimson - Peace (a beginning)/Pictures of a city (In the wake of Poseidon, 1970).


Bonus : Peace (a theme)/catfood (même source).


Bonus 2 : Peace (an end) (même source).

Cigarettes, ice-cream, figurines of the virgin mary.

King Crimson - The great deceiver (Starless and bible black, 1974).


Album fait à partir de morceaux live "nettoyés" en studio.

And I have to choose.

King Crimson - Book of saturday (Larks' tongues in aspic, 1973).

Troubadour.

King Crimson -Lady of the dancing water (Lizard, 1970).


Bonus : Cirkus (même source).




Pochette rendant discrètement hommage aux Beatles, chaque lettre de "Crimson" illustrant par ailleurs une chanson de l'album.

Jeunesse impertinente.

King Crimson - The court of the Crimson King (In the court of the crimson king, 1969).


Bonus : la même, live, le 13 décembre 1971 (par la deuxième incarnation du groupe, lasse qu'on lui demande de jouer certains morceaux qui ne la concernaient pas).



Are you satisfied ?
No !!!!

Débuts.

King Crimson - "Mantra suite" (Mantra-Travel weary capricorn-Impro-Mars) (Epitaph vol. III, 1997).


Enregistré le 9 août 1969 à Plumpton, UK. D'une assez mauvaise qualité sonore (enregistrement effectué par un membre du groupe sur une simple cassette analogique), cet extrait correspond à la fin des concerts du King avant la sortie du premier album du groupe (l'impro étant plus ou moins inspirée selon les jours, un peu expérimentale ici...).

A cette époque, il y avait beaucoup de problèmes avec le mellotron (un synthétiseur imitant un ensemble de cordes) qui se désaccordait fréquemment du fait de sa forte consommation électrique qui mettait à mal l'équipement modeste des salles où le groupe se produisait.

Parmi cette suite, seul Mars figurera sur un album studio (sous un autre titre, sur le deuxième album du groupe), les autres morceaux ne ressortiront pas avant Epitaph (1997), un travail visant à restaurer et faire revivre ces enregistrements.

Photographie prise le 24 juin 1969.


Bonus : Epitaph (In the court of the crimson king, 1969)


Ce premier album correspondant finalement assez peu à la musique du groupe, celui-ci explosera (une première fois) peu de temps après, Robert Fripp se retrouvant rapidement seul à la tête du navire après les départs de Lake, McDonald et Giles.

Line-up :

Robert Fripp : Guitare
Ian McDonald : saxo, flute,claviers
Greg Lake : basse et chant
Michael Giles : batterie, percussions, chant
Peter Sinfield : paroles et "illuminations"

Roue libre.

Agée d'un peu moins d'un an, la deuxième incarnation de King Crimson implosa lors d'une séance en studio peu après la sortie d'Islands (voir là et là ), les autres membres du groupe ne supportant plus l'autoritarisme de Robert Fripp.

Il leur restait toutefois, pour des raisons contractuelles, une tournée à effectuer aux Etats-Unis. Elle le fut en roue libre, l'esprit facétieux et le talent de Boz Burell (chant et basse), Ian Wallace (batterie et choeurs) et Mel Collins (saxo, flûte) s'exprimant librement : la musique du roi pourpre ne fut jamais aussi pleine de vie.

King Crimson - Ladies of the road (Islands, 1971). Enregistré le 6 mars 1972.


Bonus : Impro (le même jour).




Robert Fripp : guitare, mellotron.
Ian Wallace (1946-2007) : batterie, choeurs -> site web (cliquez-moi).
Boz Burrel (1946-2006) : (basse, chant) -> info (cliquez-moi).
Mel Collins : saxo, flute, mellotron -> info (cliquez-moi).

Voir aussi : the creator has a masterplan (cliquez-moi).

The creator has a master plan

Version originale de Pharoah Sanders (Karma, 1969).



Reprise par King Crimson, boeuf après l'enregistrement d'une émission de radio (le morceau est coupé en plein milieu - la bande devait arriver à son terme - puis reprend). Live at Summit Studios, 1972, 2000.

Maëlstrom.

King Crimson - Larks' tongues in aspic part I (Larks' tongues in aspic, 1973).


Bonus : début du concert à Glasgow (23 octobre 1973). Jamie Muir est parti, mais les autres sont bien là (Fripp annonce plus tard que c'est la première fois qu'un concert du groupe est enregistré officiellement). En particulier, Wetton fait des trucs avec sa basse.



Bonus 2 : The talking drum suivi de Larks' tongues in aspic part II (Larks' tongues in aspic, 1973).



Larks' tongues in aspic part II a été plagié par Pierre Bachelet pour la BO d'Emmanuelle (une scène de viol).

Soirée révisions (2).

King Crimson - Formentera Lady (Islands, 1971).

And then they were four.

Giles, Giles and Fripp - Digging my lawn (b) (The Brondesbury tapes,1968 ; 2002).



Au commencement, 2 frères, Peter (basse, chant) et Michael (batterie) Giles, qui souhaitent monter un groupe. Nous sommes en 1967. Recherchant un clavier, ils recrutent Robert Fripp (guitare) suite à une petite annonce. Quelques mois plus tard, le trio s'enrichit de Ian McDonald (flute, saxo).

Ultérieurement, Greg Lake est recruté pour remplacer Peter Giles.

"The Brondesbury tapes" reprend les maquettes enregistrées par les frères Giles et Fripp, rejoint par McDonald, travail qui donna lieu à un album 'Giles, Giles and Fripp' en 1968 (The cheerful insanity) et correspond aux prémices de King Crimson, quand bien même ces enregistrements sont enjoués alors que la musique de KC est plutôt sombre.

Ange déchu.

Lors du premier concert de la nouvelle mouture du groupe, le 13 octobre 1972, King Crimson se livre à une improvisation à partir d'un thème de Robert Fripp (les musiciens jouent ensemble depuis quelques jours):



Puis plus rien. Jusqu'à la résurgence sur Red (1974), troisième et dernier album de cette incarnation du roi pourpre, sous le titre "Fallen angel" :



L'impro est disponible sur le "Live at the Zoom Club, October 13, 1972" chez DGM.

I'm the driver of an underground train...

Come riding in the smoky dark, where you are mine, and I am yours.

King Crimson - Dr Diamond (Live in Pforzheim, Germany, march 31, 1974).



Ici précédé d'une impro "montée en pression", Dr Diamond est un titre qui ne figure sur aucun album studio de King Crimson : il faut attendre la sortie d'un coffret de 4 cd live ("The Great Deceiver", 1992) pour qu'il ressorte de l'oubli. Il était pourtant joué très fréquemment en concert pendant les années 73-74.

La version de Pforzheim est la plus tendue que je connaisse. Le bassiste-chanteur John Wetton est tellement chaud, après cette mise en pression, qu'il ne laisse pas David Cross finir l'introduction au violon. On peut aussi y voir une manifestation des tensions au sein du groupe (cf bonus juste en dessous).

Bonus : une version antérieure (23 juin 1973) où basse et batterie n'ont pas encore pris le pouvoir au sein du groupe, violon et guitare électrique s'expriment encore à leur guise.

Lizard.

King Crimson - Lizard (éponyme, 1970).


Morceau jazzy-progressif-avant-gardiste qui (malheureusement, vu le résultat) donna l'idée à certains groupes de rock progressif de composer des titres de plus d'un quart d'heure.

PS : Robert Fripp, très génial tyran, imposa au bassiste et au batteur, d'enregistrer leur contribution en aveugle :

http://www.dgmlive.com/archive.htm?artist=3&show=1197

(il faut préalablement s'inscrire sur le site dgm pour pouvoir télécharger gratuitement cet enregistrement studio).